Ensérune : le renouveau des recherches sur l’oppidum

Vue aérienne du site d’Ensérune en direction de la dépression de Montady, drainée durant le Moyen Âge. Le musée est au centre. © S. Billon, CMN
Découvert il y a plus d’un siècle et fouillé de manière intensive pendant plus de cinquante ans, l’oppidum d’Ensérune (VIe siècle avant – Ier siècle de notre ère) a longtemps été le chantier-école le plus fréquenté du Midi. Aujourd’hui, ce site singulier se visite, offrant un panorama exceptionnel sur les régions alentour, et son musée, récemment rénové, expose de belles collections dévoilant la vie quotidienne de cette cité protohistorique multiethnique. Mais cet écrin ne saurait faire oublier les nombreuses questions historiques encore en suspens, auxquelles une nouvelle équipe de recherches s’emploie à répondre. En voici les premières conclusions.
Absente des manuscrits antiques parvenus jusqu’à nous, la colline d’Ensérune se situe dans l’arrière-pays languedocien.
Des découvertes d’ampleur
Elle est explorée pour la première fois vers le milieu du XIXe siècle : les vestiges alors mis au jour par l’abbé Alexandre Ginièis (1805-1885), curé d’un village voisin, suscitent l’attention des sociétés savantes de Narbonne et de Béziers, et des recherches sont entreprises, d’abord dans l’habitat puis dans la nécropole. L’ampleur des découvertes réalisées sous l’impulsion de Félix Mouret (1862-1939), propriétaire d’un domaine viticole proche et érudit local, confère rapidement à Ensérune le statut de site national, voire international, tant les objets révélés suggèrent d’importants liens entre les mondes gréco-italique, ibérique ou celtique. Bien que la technique d’extraction ait été quelque peu expéditive, les résultats sont là : près de 300 tombes à incinération de l’Âge du fer sont explorées, livrant une collection exceptionnelle de vases, d’armes et de parures. Une tentative de classement céramique richement illustrée paraît en 1928 dans la prestigieuse série Corpus Vasorum Antiquorum créée par Edmond Potier (1855-1934), conservateur des départements des Antiquités orientales et de la Céramique antique du musée du Louvre.

Vue du secteur méridional (insula III) de l’acropole fouillé par l’abbé Sigal dans les années 1930. Une série d’espaces domestiques est alignée le long de la première fortification. © R. Marion, CMN
Un siècle de recherche à préserver
Le 9 octobre 1936, l’archéologue Félix Mouret cédait à l’État l’intégralité de ses collections, pour 600 000 francs. Cette cession, officialisée le 27 août 1937, représentait un apport majeur pour la connaissance du site : 625 vases parfaitement conservés et plus de 10 000 fragments rejoignaient alors les collections publiques. L’État exigeait également la remise d’un ensemble documentaire d’une valeur inestimable : correspondance scientifique, carnets de fouilles, croquis, photographies et rapports. Ce fonds d’archives, conservé dans les réserves du musée depuis près de 90 ans, a servi de base à la plupart des travaux menés ensuite. À ces documents initiaux sont venues s’ajouter, au fil des décennies, les contributions des différents chercheurs (notes, échanges épistolaires, comptes rendus…). Témoignage vivant de plus d’un siècle de recherche, de 1915 à 2025, ce fonds exceptionnel est aujourd’hui menacé par sa propre richesse. Son volume, les manipulations successives et l’absence de structuration archivistique rendent son exploitation difficile. Pour garantir la conservation de ces documents devenus fragiles (papier jauni, encres effacées, matériaux instables), un vaste chantier a été lancé afin de trier, classer, reconditionner dans des supports neutres, indexer et numériser l’ensemble des pièces. Ce travail, amorcé en février 2025, concerne les archives papier et divers supports sensibles (plaques de verre, diapositives, films VHS et Super 8). L’objectif est de redonner lisibilité, accessibilité et pérennité à ce corpus fondamental, et de le mettre à disposition de la communauté scientifique comme du grand public. S. I.

Félix Mouret tenant un vase (cinéraire) découvert dans une des tranchées creusées par ses ouvriers dans la nécropole. Image coloriée des années 1920. DAO Sophie Izac, archives du musée d’Ensérune, CMN
Un musée in situ en 1937
Les fouilles de l’habitat, qui se trouvait sur la partie la plus haute de la colline, ne commencent vraiment qu’à la fin des années 1920, alors que des négociations d’expropriation sont menées avec le propriétaire de la belle villa sommitale. En 1934, l’agrandissement de la demeure donne lieu à des fouilles que l’on pourrait qualifier de « préventives », avant qu’un véritable musée ne s’y installe en 1937. Ces explorations sont l’œuvre de l’abbé Sigal (1877-1945), qui met en œuvre des techniques de fouilles et de relevés véritablement innovantes. Cependant, les excavations ayant été réalisées par des ouvriers rémunérés, puis par des prisonniers de guerre, munis de pioches mais sans truelles, le bilan est assez mitigé : si les parties « dures » du sous-sol ont bien été enregistrées, toutes les strates plus « molles », appréhendées trop rapidement, ne sont souvent que des restitutions faites a posteriori, avec un mobilier recueilli de manière « flottante ». Quoi qu’il en soit, le musée se remplit progressivement et un parcours de visite dans les ruines est aménagé sous l’égide de l’architecte en chef des Monuments historiques Jules Formigé (1879-1960).

La salle Giry du musée d’Ensérune évoque les diverses composantes culturelles de la cité. © L. Lecat, CMN
Le temps des universitaires
Sous le regard et l’action d’un nouvel abbé de la commune de Nissan, Joseph Giry (1905-2002), vient ensuite le temps des universitaires, Jean Jannoray (1909-1958) puis Hubert Gallet de Santerre (1915-1991), auxquels nous devons plusieurs monographies académiques. Leurs travaux permettent l’exploration de nouveaux quartiers, avec leurs habitations, monuments et aménagements variés, dont des silos par centaines. Grâce à leurs synthèses, Ensérune apparaît comme une riche cité ouverte sur différentes influences culturelles durant près de six siècles (VIe siècle avant notre ère – Ier siècle de notre ère), offrant un faciès relativement singulier le long du littoral méditerranéen.
Il serait trop long d’énumérer tous les intervenants ultérieurs, dans ce qui fut également un chantier-école, mais notons que les fouilles systématiques se sont presque toutes arrêtées dans le courant des années 1960 ; elles ont toutefois enrichi un musée devenu, au fil des ans, désuet dans sa scénographie et son discours. Prenant acte de cette faiblesse, le Centre des monuments nationaux (CMN), l’actuel gestionnaire en délégation du ministère de la Culture, s’est lancé dans un ambitieux programme de présentation des collections et d’aménagement des vestiges. Si les travaux d’aménagement des 22 ha de parc archéologique se poursuivent encore, le nouveau musée a été inauguré en 2022.
Géolocaliser les découvertes
Ensérune dispose d’une richesse documentaire remarquable issue de presque un demi-siècle de fouilles continues. Dans le cadre d’une étude liée aux inscriptions, un système d’information géographique (SIG) a été mis en place, permettant de rassembler toutes les données présentes dans les archives et de spatialiser les trouvailles faites secteur par secteur. Ce SIG a été transformé en webSIG, directement accessible en ligne, de manière à être partagé avec le plus grand nombre et à devenir un outil collaboratif au sein du Programme collectif de recherche. L’enjeu est de pouvoir géolocaliser les artefacts avec une grande précision. On dispose ainsi de cartes de répartition du matériel par grands secteurs (insulae), mais aussi par périodes ou par types de supports. À terme, l’idée est de permettre également la localisation des centaines d’images de fouilles disponibles dans les rapports, afin de restituer l’histoire scientifique du site, tout au long du XXe siècle. C. R.-D.
De nouvelles perspectives
Depuis 2017, de nouvelles recherches programmées ont démarré sur le terrain. La tâche était immense, car de nombreuses données acquises lors de fouilles anciennes réclamaient une révision, ne serait-ce que pour constituer des éléments de comparaison avec d’autres sites, comme celui de Lattes, ou pour inclure des données paléo-environnementales. En effet, le profil économique de la cité est très mal connu. La reprise du terrain s’est faite d’abord en réalisant un programme de prospection pédestre dans la garrigue. Cachés par une végétation couvrante, des tronçons de fortification, des portions de voies et de possibles zones funéraires, tous inédits, sont apparus. La cartographie de l’ensemble de ces données nous a conduits à proposer une nouvelle délimitation de l’agglomération, qui aurait pu atteindre près de 35 ha à son extension maximale. Cette estimation est bien différente des quelques hectares timidement suggérés par les anciens chercheurs. Ces prospections ont été associées à des sondages, puis en 2019 à des fouilles pluriannuelles plus étendues, notamment sur le versant méridional. On y constate l’importance des bouleversements dans les pentes, avec des déstabilisations parfois anciennes, qui n’aident pas à la délimitation de la cité. Le mobilier et les différentes constructions montrent une succession de phénomènes d’extension urbaine, suivis d’une rétraction vers la fin du IIIe siècle avant notre ère. On savait depuis longtemps que la première romanisation s’était soldée par une disparition assez rapide, mais on n’imaginait pas que le « déclin » était aussi ancien.

Dépotoir cendreux de près de 3 m dans un ancien fossé de fortification. Les nombreux carpo-restes y sont étudiés par L. Bouby, afin de mieux qualifier l’agriculture du milieu de l’Âge du fer. © P. Boissinot, EHESS
L’évolution urbaine et économique de la cité
Pourquoi un recul si précoce ? S’agit-il des effets d’un conflit historique encore mal évalué ? Les Celtes ou les Carthaginois, présents dans la région, constituent-ils quelques-uns de ces acteurs ? Si les seconds sont « archéologiquement » invisibles, les premiers sont repérables dans la nécropole, dont l’étude exhaustive a été publiée sous la direction de Martine Schwaller. Or, ces Celtes, identifiés par leurs armes, ont bénéficié d’à peu près les mêmes rites funéraires que différents habitants de la cité, et on imagine qu’ils ont été bien intégrés dans cette société pluriethnique. Quant aux traces d’éventuels heurts, elles existent dans l’habitat, sous forme de couches d’incendies, mais leurs datations doivent être précisées et leurs extensions réelles déterminées. Il convient également de prendre en considération l’environnement. Sans être déterminant, il a pu jouer un rôle dans les activités commerciales de la cité. La collection du musée et la présence d’innombrables silos qui ponctuent la colline peuvent nous convaincre d’une certaine richesse économique d’Ensérune vers le milieu de l’Âge du fer, une fortune qui ne serait rien sans les échanges commerciaux.

La fouille inédite du secteur sud montre la déstabilisation des pentes à la fin de l’Antiquité. Un silo a été creusé là après un incendie (autour de 100 avant notre ère) avec des blocs provenant d’un monument proche réemployés. © P. Boissinot, EHESS
À la recherche des monuments disparus
L’architecture d’Ensérune est encore largement méconnue, en particulier pour les périodes anciennes. L’oppidum s’est transformé tout au long de son existence et a fait l’objet de bien des remaniements, les dernières phases attestant une romanisation des populations locales. Il a livré de nombreux blocs d’architecture, dont une part plutôt atypique témoigne de références culturelles mixtes, et émane d’emprunts aux mondes grec et ibère. La plupart a été retrouvé en réemploi dans des bâtiments ultérieurs ou hors de tout contexte stratigraphique, ce qui complique leur identification. Les outils numériques et les procédures actuelles de relevé permettent toutefois d’améliorer la description de ces éléments lapidaires, de multiplier les prises de mesures et de tester plus facilement de potentiels assemblages. En recoupant, par ailleurs, l’observation des zones de concentration des blocs, une relecture des élévations encore en place, et une recherche au niveau du plan des constructions, l’enquête offre de nouvelles perspectives d’analyse. Ont ainsi été décelées d’éventuelles constructions monumentales près du secteur de la nécropole, et reconsidérés des édifices déjà repérés dans le secteur dit du « Château d’eau ». M.-L. L.

Modèle numérique de chapiteau en remploi dans le secteur 7 (nord-ouest de la nécropole) provenant d’un monument aux références culturelles mixtes. © M.-L. Laharie, CNRS
Des contacts ibères
Par ailleurs, certaines connexions privilégiées interrogent ; c’est notamment le cas avec le monde ibérique dont témoignent d’importants lots de céramiques provenant de la côte catalane et un nombre exceptionnel d’inscriptions utilisant l’alphabet ibère, désignant aussi bien des membres de cette ethnie que d’autres relevant du monde celtique. Comme l’indique l’étude épigraphique de Coline Ruiz-Darasse, le faciès d’Ensérune est, dans ce registre, tout à fait singulier dans cette microrégion et s’oppose à celui de ses voisines, Béziers et Narbonne (Montlaurès), par ailleurs toutes deux connectées à la mer par un fleuve, l’Orb et l’Aude. Alors, pourquoi tant de contacts ibères à Ensérune, aujourd’hui à 15 km de la Méditerranée ? Grâce aux travaux de Paul Ambert et Jean Guilaine, nous savons qu’une ria existait dès le Néolithique jusqu’aux environs de Capestang, et qu’elle s’est peu à peu colmatée au fil du temps et des érosions. Ce bras de mer à l’ouest perdurait-il encore au moment de la prospérité d’Ensérune ? Des indices sont là mais devront être confirmés par de nouveaux carottages, car les niveaux d’occupation potentiellement concernés sont au moins situés sous 3 m de sédiments, dans une zone humide protégée, aujourd’hui difficile d’accès. Si un tel lien avec la mer était attesté, on comprendrait mieux la singularité d’Ensérune dans le Languedoc et son faciès culturel « mixte », comme l’a signalé depuis longtemps Jean Jannoray – et comme on le constate dans tous les ports du monde. Suivant cette « logique » maritime, on pourrait expliquer le destin de cette cité, qui se serait vue confrontée à la dégradation de son environnement, et donc de ses possibilités commerciales, notamment vis-à-vis de ses voisines. C’est à cette hypothèse d’importance que nous nous confronterons à l’avenir…
Écrire à Ensérune
L’oppidum d’Ensérune est un site majeur pour comprendre la complexité des échanges linguistiques et culturels au cours de la Protohistoire récente du Midi de la France. Connu de longue date pour la richesse de sa nécropole, il a également livré un remarquable fond en écriture ibérique dite du nord-est. Il s’agit pratiquement du seul système graphique attesté sur place et l’oppidum en est le point le plus septentrional d’attestation. De l’usage de l’écriture sur place, on retiendra une absence manifeste de toute monumentalité, un corpus d’usage privé, sans volonté ostentatoire. Une majorité des inscriptions est en écriture ibérique, montrant une maîtrise de la langue et de la graphie sur place, y compris, sans doute, par les populations locales dont les noms, celtes, apparaissent dès les premiers temps de l’utilisation de l’écriture dans la cité. Il n’y a quasi aucune inscription grecque et on ne compte qu’un nombre très réduit de celles en alphabet latin. Actuellement, on ne peut identifier de secteur où l’utilisation de l’écriture se ferait de manière privilégiée, pas plus qu’un secteur « cultuel » ou « public ». Si la nécropole a fourni les objets les plus anciens et les plus luxueux, elle ne représente qu’une partie minime de la documentation, qui se concentre plutôt dans l’habitat et surtout dans les comblements de silos qui en constituent les dépotoirs. Il s’agit surtout de marques sur de la vaisselle de table révélant des contacts étroits avec le monde ibérique via le site phocéen de Rosas, dans l’actuelle Catalogne. On apprécie ainsi la présence de nombreux noms celtiques mais aussi ibères sur les marques de propriété conservées sur place. Quelques noms latins apparaissent également, probablement autour du Ier siècle. De manière assez schématique, on comptabilisera plus de 400 inscriptions en écriture ibérique, moins de 100 en alphabet latin, et moins de 10 en alphabet grec. C. R.-D.
Revoir les collections et les vestiges
La relecture des rapports de fouilles laissés par nos prédécesseurs peut susciter un sentiment de découragement, tant certaines informations de terrain ont été négligées. Ce bilan historiographique ambivalent incite d’ailleurs à la prudence quant à nos propres pratiques, les méthodes d’aujourd’hui devenant sans doute en partie les talons d’Achille des recherches de demain. On peut néanmoins tenter de mieux articuler le présent et le passé en recourant aux meilleures investigations de l’anthropologie et de la sociologie des sciences. Ce travail est mené dans le cadre d’un programme (TEXIMAAG) qui utilise, outre le classique commentaire historique de documents, les ressources de la lexicométrie et les possibilités offertes par l’intelligence artificielle. Depuis quelques années, en collaboration avec plusieurs universités (Bordeaux, Montpellier, Paris, Perpignan et Toulouse), étudiants et chercheurs analysent des anciennes collections (monnaies, amphores, vases attiques, sigillées, verres romains et pré-romains, fibules, enduits peints, chapiteaux…). La masse de la documentation est telle qu’elle livre des indices statistiques éclairants et signale des artefacts restés jusqu’à présent dans l’ombre. L’enjeu ultérieur des recherches du PCR Ensérune sera d’appliquer les questions mises en avant à de nouveaux terrains dans l’agglomération et son environnement.

Dans la salle Jannoray du musée d’Ensérune : dépôt d’une tombe avec céramiques et armes (umbo, épée et fourreau d’épée celtique). © L. Lecat, CMN
Le Programme collectif de recherches (PCR) « Ensérune » est dirigé par Philippe Boissinot (EHESS, TRACES, Toulouse), avec la collaboration de Benoît Devillers, Rosa Plana-Mallart, Coline Ruiz-Darasse et Réjane Roure. Il est soutenu par la Drac Occitanie, la région Occitanie, le département de l’Hérault, la commune de Nissan-lez-Ensérune et le Centre des monuments nationaux. Le programme « TEXIMAAG », dirigé par Philippe Boissinot (EHESS, TRACES, Toulouse), est soutenu par le LABEX SMS de l’université de Toulouse.
Pour aller plus loin
BLIN M.-A., 2022, « Le site archéologique et le musée d’Ensérune font peau neuve », dans Archéologia no 612, Dijon, éditions Faton, p. 58-65.
BOISSINOT Ph., IZAC L., 2019, « Nouvelles recherches et réinterprétation du développement de l’agglomération protohistorique d’Ensérune (Hérault, France) », dans Urbanization in Iberia and Mediterranean Gaul in the firstmillennium BC, Treballs d’Arqueologia de La Mediterrània Antiga, Tarragone, Institut catalan d’archéologie classique.
IZAC L., 2023, Ensérune, oppidum et musée archéologique, Paris, éditions du Patrimoine, collection Itinéraires.
IZAC L. 2025, Ensérune, Paris, éditions du Patrimoine, collection Guides archéologiques de la France.
JANNORAY J., 1955, Ensérune, contribution à l’étude des civilisations préromaines de la Gaule méridionale, Paris, De Boccard.
SCHWALLER M. et al., 2018, Ensérune. La nécropole du second âge du Fer, Lattes, Monographies d’Archéologie Méditerranéenne, 38.
RUIZ DARASSE C., 2024, Écrire à Ensérune. Étude des inscriptions retrouvées sur l’oppidum (IVe s. av. J.-C. – Ier s. ap. J.-C.), Montpellier, Presse Universitaires de la Méditerranée.





