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Nos itinéraires de l’été 2025 (11/17). À chacun son style

Maurice Dufrêne, La Maîtrise (éditeur), Commode (détail), vers 1925. Amarante, acajou, tulipier de Virginie, palissandre, bois de violette, ébène, okoumé, glace, laiton argenté. Paris, Musée des Arts décoratifs.

Maurice Dufrêne, La Maîtrise (éditeur), Commode (détail), vers 1925. Amarante, acajou, tulipier de Virginie, palissandre, bois de violette, ébène, okoumé, glace, laiton argenté. Paris, Musée des Arts décoratifs. Photo service de presse © Les Arts Décoratifs / Béatrice Hatala

De la recréation des intérieurs Renaissance du château de Blois à la plongée dans l’univers enchanteur de Maxime Old en passant par le 100e anniversaire de l’Exposition internationale des Arts décoratifs, cet été se place sous le signe de la célébration de tous les styles. 

PARIS | Le bambou dans tous ses états

Pour sa deuxième exposition, le cabinet des Dessins, Papiers peints et Photographies du MAD met à l’honneur les qualités matérielles et esthétiques du bambou. Une centaine d’œuvres (estampes, vases, céramiques, ivoires…) montre à quel point cette plante est omniprésente dans les arts chinois et japonais. Souple et résistant, le bambou est employé pour la fabrication d’objets du quotidien ou d’éléments architecturaux. Mais sa forme graphique en fait aussi un motif pictural doté d’une forte symbolique.

Pochoir (Katagami), Japon, ère Meiji (1868-1912), XIXᵉ siècle.

Pochoir (Katagami), Japon, ère Meiji (1868-1912), XIXᵉ siècle. Photo service de presse. © Les Arts Décoratifs

« Bambou. Du motif à l’objet », jusqu’au 14 septembre 2025 au musée des Arts décoratifs, 107 rue de Rivoli, 75001 Paris. Tél. 01 44 55 57 50. www.madparis.fr

SAINT-QUENTIN | Pleins feux sur l’Art déco

En cette année du centenaire de ­l’Exposition internationale des Arts décoratifs, la Ville de Saint-Quentin met à l’honneur son patrimoine architectural. Le Palais de l’Art déco, superbe exemple de grand magasin des années 1920, restitue l’effervescence créatrice des Années folles à travers 300 œuvres d’art, vêtements et bijoux. L’art de la laque sublimé par Gaston Suisse (1896-1988) s’expose au musée des Beaux-Arts : ses compositions virtuoses incarnent tout le raffinement de ce renouveau stylistique.

Gaston Suisse (1896-1988), Hirondelles de Chine et orchis, 1952. Laque polychrome gravée sur fond de laque ivoire, 95,5 x 50 cm. Collection particulière.

Gaston Suisse (1896-1988), Hirondelles de Chine et orchis, 1952. Laque polychrome gravée sur fond de laque ivoire, 95,5 x 50 cm. Collection particulière. Photo service de presse. © D. Suisse

« Élégance et modernité. L’Art déco a 100 ans ! », jusqu’au 21 septembre 2025 au Palais de l’Art déco, 14 rue de la Sellerie, 02100 Saint-Quentin.

« Gaston Suisse. De nature et d’or », jusqu’au 21 septembre 2025 au musée des Beaux-Arts Antoine-Lécuyer, 28 rue Antoine-Lécuyer, 02100 Saint-Quentin. www.saint-quentin.fr

BLOIS | Merveilles de la Renaissance

Le château royal de Blois met en lumière ses belles collections de mobilier de la Renaissance. Des maquettes, des reconstitutions et de nombreux dispositifs pédagogiques dévoilent tous les secrets de fabrication de meubles comme le caquetoire et le dressoir. Ils expliquent également leurs nouveaux usages, liés à l’évolution des modes de vie au XVIe siècle. Des éléments de décor, sortis des réserves du château, permettent de retracer les importantes évolutions stylistiques de la Renaissance.

Chambre de la reine, château royal de Blois.

Chambre de la reine, château royal de Blois. Photo service de presse. © T. Bourgoin

« Trésors de bois et de velours. Secrets du mobilier Renaissance », jusqu’au 21 septembre 2025 au château royal de Blois, place du château, 41000 Blois. Tél. 02 54 90 33 33. www.chateaudeblois.fr

ROUEN | Maxime Old et le design du XXe siècle

Le musée des Beaux-Arts de Rouen rend hommage à Maxime Old (1910-1991), créateur du mobilier de la Salle du conseil de l’Hôtel de Ville et de la Halle aux Toiles. Il retrace le parcours de cette grande figure de l’architecture d’intérieur et des arts décoratifs, à partir de ses années de formation auprès de Jacques-Émile ­Ruhlmann. Mêlant simplification des formes et sensualité des matériaux, les pièces de mobilier, présentées dans des reconstitutions d’intérieurs, témoignent de sa double recherche de fonctionnalité et d’élégance. 

Maxime Old (1910-1991), Salle du conseil de l’Hôtel de Ville de Rouen.

Maxime Old (1910-1991), Salle du conseil de l’Hôtel de Ville de Rouen. © Pierre Antoine, 2024

« Maxim Old, homme d’intérieurs », jusqu’au 5 janvier 2026 au musée des Beaux-Arts, esplanade Marcel-Duchamp, 76000 Rouen. Tél. 02 35 71 28 40. www.mbarouen.fr

RIOM | Le monde fabuleux de Guillaume Piéchaud

Pour célébrer les 30 ans de carrière artistique de Guillaume Piéchaud (né en 1968), le musée Mandet consacre au sculpteur-designer sa première grande rétrospective. Après avoir travaillé dans la haute joaillerie, l’artiste s’est tourné vers l’art du métal, à la croisée de l’orfèvrerie, de la gravure et de la sculpture. L’exposition dévoile toutes les facettes de son univers fantastique, composé du Tabouret Sirène Écaille, de la Chaise Talon-­Aiguille Constellation, ou encore de la Console Cygne.

Guillaume Piéchaud (né en 1968), Tabouret Sirène Écaille, 2017. Inox et laiton polis, 60 x 54 x 28 cm.

Guillaume Piéchaud (né en 1968), Tabouret Sirène Écaille, 2017. Inox et laiton polis, 60 x 54 x 28 cm. Photo service de presse. © photo Malika Vinot

« Le mobilier bijou. Guillaume Piéchaud », jusqu’au 1er mars 2026 au musée Mandet, 14 rue de l’Hôtel de Ville, 63200 Riom. Tél. 04 73 38 18 53. www.rlv.eu