![La galerie Mazarin. Photo service de presse. © Mario Ciampi, avec l’aimable autorisation de Guicciardini & Magni architetti, Firenze](https://www.actu-culture.com/wp-content/uploads/2023/10/BNF_2022_150836HD.jpg)
Un an après sa réouverture, le musée de la Bibliothèque nationale de France amorce sa saison 2 en renouvelant son accrochage. Trois rotations se succéderont désormais au fil de l’année.
Sous la voute de la somptueuse galerie Mazarin, peinte en 1646-1647 par Romanelli, se déploie désormais un nouveau florilège de chefs-d’œuvre illustrant les grandes révolutions politiques, techniques, esthétiques ou encore scientifiques qui agitèrent notre Histoire.
![Jean-Paul Marat (1743-1793), L’Ami du peuple ; Journal, 13 août 1792. Exemplaire taché du sang de Marat. Paris, Bibliothèque nationale de France. Photo service de presse. © BnF, Manuscrits](https://www.actu-culture.com/wp-content/uploads/2023/10/15_RESERVE-QB-370-32-FT4-IFN-6949794.jpg)
La révolution Sade
On admirera ainsi le bois Protat, plus ancienne matrice de l’histoire de la gravure européenne, plus loin, le manuscrit taché du sang de Marat qu’il annotait depuis sa baignoire à l’heure de son assassinat, ou encore un rarissime fragment de partition de la Symphonie n° 9 en ré mineur de Beethoven. Temps fort de cette nouvelle présentation : la BnF dévoile pour la première fois au public le sulfureux manuscrit des 120 Journées de Sodome du marquis de Sade, écrit depuis la Bastille et acquis par l’institution en 2021.
![Donatien Alphonse François de Sade (1740-1814), Les 120 Journées de Sodome, 1785. Manuscrit autographe formé de 33 feuillets formant un rouleau de 12,10 mètres. Paris, bibliothèque de l’Arsenal. Photo service de presse. © BnF, Arsenal](https://www.actu-culture.com/wp-content/uploads/2023/10/13_Ms-15877-Reserve_IFN-35024051-copie-scaled.jpg)
Dernières révolutions
Le XXe siècle est également à l’honneur : la présentation entraînera le lecteur dans le tourbillon de la révolutionnaire aventure surréaliste, avant de lui faire revivre Mai 68 par l’affiche ou encore la montée en puissance du féminisme.
Olivier Paze-Mazzi