L’art autrement : regards choisis sur l’art.

 

Une nouvelle directrice pour le musée Barbier-Mueller

Anne-Joëlle Nardin. © Laurent Guiraud
Anne-Joëlle Nardin. © Laurent Guiraud

Aux commandes du musée Barbier-Mueller depuis 35 ans, Laurence Mattet tire sa révérence. Œuvrant à ses côtés depuis une dizaine d’années, Anne-Joëlle Nardin lui succède à la tête de l’institution genevoise. Cette annonce intervient quelques semaines après la disparition brutale de l’un des héritiers de la famille, Thierry Barbier-Mueller.

Diplômée d’un Master en histoire de l’art de l’université de Genève, Anne-Joëlle Nardin a été assistante administrative et éditoriale pendant sept ans avant de devenir sous-directrice du musée en 2012.

Le musée Barbier-Mueller : un écrin pour les arts premiers

Fruit d’une passion partagée entre Joseph Mueller et son gendre Jean-Paul Barbier, le musée Barbier-Mueller ouvre ses portes en 1977. Écrin des collections d’arts « primitifs » constituées au fil des décennies par les deux amateurs, le musée a pour objectif de « faire connaître et d’encourager la reconnaissance des arts non-occidentaux, en Suisse mais aussi sur le plan international ». Les deux hommes et leurs héritiers vont alors multiplier les efforts afin de favoriser la valorisation et la diffusion de leurs collections à travers le monde. À l’aube des années 2000, deux antennes temporaires sont créées : une à Barcelone en Espagne afin d’exposer leurs collections d’art précolombien, puis une seconde au Cap, en Afrique du Sud, pour présenter leurs bijoux et parures en or du Ghana, de la Côte d’Ivoire et du Mali.

Simon Poirier

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