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Les arts en France sous Charles VII

Jean Fouquet, Portrait de Charles VII (détail), Tours, vers 1450-1455. Huile sur bois (chêne), 98,8 x 84,5 cm. Paris, musée du Louvre, département des Peintures.

Jean Fouquet, Portrait de Charles VII (détail), Tours, vers 1450-1455. Huile sur bois (chêne), 98,8 x 84,5 cm. Paris, musée du Louvre, département des Peintures. Photo service de presse. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Tony Querrec

Le temps du petit roi de Bourges n’est pas spontanément associé, dans nos esprits, à l’une des périodes les plus florissantes de l’histoire de l’art en France. En s’attachant à étudier cette époque clé qui vit s’achever la guerre de Cent Ans et se renforcer le pouvoir monarchique, l’exposition du musée de Cluny entend rendre justice à un moment charnière du renouveau des arts, qui, loin de constituer un temps mort entre les années 1400 des princes des fleurs de lys et les années 1500 d’une Renaissance à la française en marche, révèle un faste et une pluralité insoupçonnés.

Par Mathieu Deldicque, conservateur en chef du patrimoine, directeur du musée Condé et co-commissaire de l’exposition

La France de Jeanne d’Arc et de Jacques Cœur, celle du roi René et d’Agnès Sorel, a trop souvent été réduite à une terre de conflits, à un champ de ruines causées par les interminables luttes entre le parti anglo-bourguignon et celui du dauphin. Écrasé en apparence seulement par ses deux puissants voisins, la péninsule italienne et les Pays-Bas bourguignons, le royaume de Charles VII connaît en vérité un regain d’activité artistique, permis par une paix qui s’installe à nouveau, l’éclosion d’une nouvelle classe de commanditaires, la circulation des artistes, des mécènes et des modèles. Enguerrand Quarton, Barthélemy d’Eyck ou Jean Fouquet sont les figures de proue de tout un réseau d’artistes créatifs et novateurs qui firent du mitan du XVe siècle une véritable période d’effervescence.

Barthélemy d’Eyck, Retable de l’Annonciation d’Aix (panneau central), 1443-1444. Huile sur bois, 155 x 176 cm. Aix-en-Provence, affecté à l’église de la Madeleine, déposé au musée du Vieil-Aix.

Barthélemy d’Eyck, Retable de l’Annonciation d’Aix (panneau central), 1443-1444. Huile sur bois, 155 x 176 cm. Aix-en-Provence, affecté à l’église de la Madeleine, déposé au musée du Vieil-Aix. © Aix-en-Provence, direction des musées d’Art et d’Histoire d’Aix-en-Provence / photo Philippe Biolatto

Reconquérir le royaume…

Troyes, 1420. Sous les auspices du duc de Bourgogne Philippe le Bon, le roi de France Charles VI, atteint de démence épisodique, renie son fils le dauphin Charles et désigne le roi Henri V d’Angleterre, son gendre, comme successeur. Réfugié à Bourges depuis 1418 et son départ en catastrophe d’une ville de Paris livrée aux Bourguignons, Charles, que les chroniqueurs du camp adverse surnommeront le « petit roi de Bourges », refuse naturellement les termes de cet inique traité de Troyes et organise la défense de sa propre cause. Suivant la mort de Charles VI et celle, moins de deux mois plus tard, d’Henri V, le très jeune Henri VI devient roi de France, tandis que le dauphin Charles se proclame également comme tel. Il faudra attendre 1429 pour qu’une pucelle de Lorraine, Jeanne d’Arc, vienne redonner confiance à ce dernier et permette son sacre à Reims. Après avoir négocié la paix avec la Bourgogne (traité d’Arras, 1435), Charles VII se lance dans des réformes militaires et institutionnelles qui lui permettent de reconquérir les territoires occupés par les Anglais (bataille de Formigny, 1450, et bataille de Castillon, 1453). Il s’attire le soutien de l’Église (Pragmatique sanction, 1438) et surmonte la coalition des grands (Praguerie, 1440). Moins faible ou velléitaire qu’on ne le dépeint habituellement, le souverain fraie son chemin parmi les intrigues de cour et assoit, très progressivement et non sans échec, son pouvoir.

Jean Fouquet, Portrait de Charles VII, Tours, vers 1450-1455. Huile sur bois (chêne), 98,8 x 84,5 cm. Paris, musée du Louvre, département des Peintures.

Jean Fouquet, Portrait de Charles VII, Tours, vers 1450-1455. Huile sur bois (chêne), 98,8 x 84,5 cm. Paris, musée du Louvre, département des Peintures. Photo service de presse. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Tony Querrec

… par les arts

Charles VII n’a certes pas nourri une commande artistique pléthorique, contraint qu’il fut par un difficile contexte financier et politique, mais s’est appuyé sur les arts pour redonner du lustre à sa couronne. Il sait utiliser l’emblématique (les cerfs ailés) et sa devise en trois couleurs (rouge, vert et blanc) dans l’orfèvrerie et le textile pour se mettre en scène. Il comprend l’intérêt du livre pour sa propre légitimation. Il s’entoure également des meilleurs artistes du temps afin de diffuser son image. Ainsi, son célèbre portrait par Jean Fouquet et l’élément de dais royal, deux chefs-d’œuvre généreusement prêtés par le musée du Louvre et réunis pour la première fois côte-à-côte, constituent-ils d’éclatantes manifestations de cette préoccupation, dont il est cependant difficile de prendre toute la mesure, tant sont nombreuses les œuvres à avoir disparu. Le roi a été surnommé de son vivant le « bien servi ». Il s’est en effet entouré des grands princes restés fidèles, les Orléans (avec Dunois), les Anjou ou les Bourbons qui maintiennent une commande artistique soutenue. Mais il suscite surtout l’émergence de toute une génération de hauts dignitaires à l’ascension fulgurante, pour la plupart issus de la bourgeoisie, qui vont peupler son entourage et rendre hommage à leur protecteur et à leur propre bonne fortune par un mécénat novateur. Guillaume Jouvenel des Ursins, Jacques Cœur, Étienne Chevalier, Simon de Varie, Dreux Budé, Laurens Gyrard ou encore Prigent de Coëtivy sont de grands bibliophiles et, en permanente émulation, font appel aux mêmes artistes.

Lissier anonyme, sur un carton de Jacob de Litemont (?), Dais de Charles VII, France (?), vers 1440-1450. Laine et soie, 292 x 285 cm. Paris, musée du Louvre, département des Objets d’art.

Lissier anonyme, sur un carton de Jacob de Litemont (?), Dais de Charles VII, France (?), vers 1440-1450. Laine et soie, 292 x 285 cm. Paris, musée du Louvre, département des Objets d’art. Photo service de presse. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Martine Beck-Coppola

La vitalité des foyers artistiques

Malgré un contexte historique parfois chaotique, la France sous obédience royale offre un panorama artistique aussi dynamique que contrasté. Si les années 1420-1440 ont sans surprise marqué le pas, sauf dans les régions les plus épargnées comme la Provence ou la Bretagne, les deux dernières décennies du règne de Charles VII se caractérisent par un vrai renouveau. Les foyers artistiques ne se développent pas isolément mais se nourrissent les uns les autres, à la faveur des déplacements des artistes fuyant les troubles ou recherchant de nouveaux marchés, des œuvres ou des commanditaires. Capitale sans roi, Paris connaît un resserrement de sa production artistique, portée par une mince élite anglo-bourguignonne entre 1418 et 1437, au premier rang de laquelle figure le duc de Bedford, régent en France, qui fait travailler pour son compte l’atelier d’enlumineur le plus florissant de la ville, celui du Maître de Bedford (Haincelin de Haguenau). Reprise par Charles VII, la ville demeure durablement délaissée par le pouvoir royal mais redevient, au tournant du siècle, une capitale artistique prolifique, irriguée par les nouveautés flamandes connues d’artistes comme le Maître de Dunois (Jean Haincelin).

Haincelin de Haguenau (Maître de Bedford), Jean Haincelin (Maître de Dunois) et collaborateurs du Groupe Bedford, Bréviaire à l’usage de Salisbury, dit Bréviaire du duc de Bedford, Paris, vers 1424 – vers 1460. Parchemin, 712 f., 25,5 x 17,5 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits.

Haincelin de Haguenau (Maître de Bedford), Jean Haincelin (Maître de Dunois) et collaborateurs du Groupe Bedford, Bréviaire à l’usage de Salisbury, dit Bréviaire du duc de Bedford, Paris, vers 1424 – vers 1460. Parchemin, 712 f., 25,5 x 17,5 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits. © Paris, Bibliothèque nationale de France

Le Berry

La cour de France s’est en effet réfugiée en Berry, en Touraine et en Anjou, qui connaissent une vie artistique décuplée. Porté par le mécénat de Jacques Cœur et de sa famille, par celui du roi et de son entourage, Bourges est l’un des grands centres artistiques du règne. L’inclassable Maître de Rohan est l’une des personnalités qui irriguent le grand Ouest : la puissance expressive et le goût pour un macabre pathétique qu’il déploie dans les Grandes Heures de Rohan – joyau de la Bibliothèque nationale de France – font de ce manuscrit l’un des plus exceptionnels du temps. Du côté des commanditaires, une autre personnalité angevine marque la période de son empreinte : à la tête du duché d’Anjou, le roi René s’entoure d’une cour chevaleresque et lettrée. La cathédrale de la ville se pare de nouveaux vitraux, dont l’un des précieux éléments peut exceptionnellement être admiré au musée de Cluny.

Maître de Rohan et atelier, Heures à l’usage de Paris, dites Grandes Heures de Rohan, Angers (?), vers 1430-1435. Parchemin, 239 f., 29 x 20 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits.

Maître de Rohan et atelier, Heures à l’usage de Paris, dites Grandes Heures de Rohan, Angers (?), vers 1430-1435. Parchemin, 239 f., 29 x 20 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits. Photo service de presse. © Paris, Bibliothèque nationale de France

La Bretagne

En Bretagne, l’avènement du duc François Ier en 1442 marque un tournant avec son ralliement complet à Charles VII. Ce contexte plutôt favorable et la volonté des ducs d’affermir leur pouvoir expliquent le nombre de chantiers à Nantes et à Rennes qui connaissent une vie artistique intense. Apanage des puissants ducs de Bourbon, le Bourbonnais est pour sa part le théâtre de grandes commandes dans les arts monumentaux et précieux. Le duc de Bourbon Charles Ier fait travailler Jacques Morel à sa sépulture et à celle de son épouse dans la collégiale de Souvigny qu’il fait ériger, en prenant pour illustre modèle les tombeaux des ducs de Bourgogne du début du XVe siècle. Le château de Moulins, illustré dans le célèbre Armorial de Revel, comme la chapelle de Riom, sont les lieux d’une intense activité artistique, musicale et littéraire.

La Normandie

Plus au nord, le duché de Normandie n’est recouvré par le roi de France qu’à partir de 1449. La région semble avoir su tirer parti de l’occupation anglaise, comme en témoignent plusieurs chantiers d’architecture et de vitrerie, notamment à Rouen. L’architecture flamboyante y apparaît précocement et des enlumineurs d’origine parisienne s’installent dans la capitale normande, certains partant en Angleterre lors de la libération de la ville. Languedoc et Lyonnais sont, de leur côté, au carrefour des échanges avec les péninsules italienne et ibérique.

Barthélemy d’Eyck, René d’Anjou, Traité de la forme et devis comme on fait un tournoi, dit Le Livre des tournois, Angers (?), vers 1462-1465. Papier, 109 f., 38,5 x 30 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits.

Barthélemy d’Eyck, René d’Anjou, Traité de la forme et devis comme on fait un tournoi, dit Le Livre des tournois, Angers (?), vers 1462-1465. Papier, 109 f., 38,5 x 30 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits. Photo service de presse. © Paris, Bibliothèque nationale de France

La Picardie

Comme la Champagne dont l’activité artistique est encouragée par la bourgeoisie, la Picardie est également une terre disputée. Située à la frontière des États bourguignons, elle se trouve au plus près des innovations flamandes du temps. À Amiens, l’art de l’enluminure est florissant, tout comme ceux de la peinture, de l’orfèvrerie et de la sculpture, malgré la disparition quasi complète d’œuvres pour ces deux derniers domaines. Plusieurs artistes vont travailler dans les grandes villes de Flandres, à Bruges comme le Maître des Heures Collins (Jean Marmion ?) ou à Tournai pour André d’Ypres. Ils s’imprègnent directement de l’art des grands primitifs flamands.

Enguerrand Quarton, Missel à l’usage d’Aix-en-Provence, dit Missel de Jean des Martins, Provence, 1466. Parchemin, 438 f., 37 x 28 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits.

Enguerrand Quarton, Missel à l’usage d’Aix-en-Provence, dit Missel de Jean des Martins, Provence, 1466. Parchemin, 438 f., 37 x 28 cm. Paris, Bibliothèque nationale de France, département des Manuscrits. © Paris, Bibliothèque nationale de France

Les prémices de la Renaissance ?

Et si le début de la Renaissance en France datait du règne de Charles VII ? L’exposition souhaite montrer que celui-ci porte en effet l’extraordinaire renouveau artistique de la fin du XVe siècle. C’est au milieu du siècle que se diffuse, en France, un nouveau langage pictural décrivant le monde de manière plus immédiate, qu’on appelle l’Ars nova (le « nouvel art »). En rupture avec la préciosité courtoise du gothique international, ce grand bouleversement de l’histoire de l’art prend racine, autour de 1420, dans les Pays-Bas bourguignons, autour des grands maîtres que sont Jan van Eyck, Robert Campin ou Rogier van der Weyden. Leurs œuvres voyagent, mais surtout des carnets de modèles, sans doute graphiques, et des artistes venus des régions septentrionales en quête de nouvelles commandes. Venant d’Amiens et reçu maître à Tournai, familier de l’art de Robert Campin et de Rogier van der Weyden, André d’Ypres devient ainsi l’un des artistes les plus novateurs et influents de la capitale, auteur du Triptyque de Dreux Budé, aujourd’hui démembré (musée du Louvre, J. Paul Getty Museum et musée Fabre de Montpellier) et exceptionnellement réuni pour l’exposition.

« […] L’Annonciation d’Aix-en-Provence montre toute la dette que [Barthélemy d’Eyck] nourrit à l’égard des nouveautés flamandes. »

La Provence est l’un des débouchés de ces artistes du Nord. Originaire du diocèse de Liège et peut-être apparenté à Jan van Eyck, Barthélemy d’Eyck entre au service du roi René, maître de la Provence. Son tableau de l’Annonciation d’Aix-en-Provence montre toute la dette qu’il nourrit à l’égard des nouveautés flamandes, mais surtout la recherche d’une iconographie savante et le travail du volume, du détail vériste et d’une lumière inédite qui l’animent. Venant du diocèse de Laon, Enguerrand Quarton est pour sa part actif à Arles puis à Avignon. Ne se contentant pas d’apporter dans ses bagages la langue artistique du Nord, il bouleverse, par ses lumières crues, ses volumes découpés et ses émotions terribles, le cours de l’histoire des arts de la couleur.

Un royaume à la confluence des innovations artistiques

Irrigué par ces nouveautés nordiques, le royaume de Charles VII regarde également au-delà des Alpes. Il s’initie à l’art à l’antique, en provenance d’une péninsule italienne qui aiguise les appétits politiques (René d’Anjou réclame la couronne de Naples, où il règne de 1435 à 1442). Des artistes du Nord, comme Barthélemy d’Eyck, qui suit le roi René, et Jean Fouquet, font le voyage outre monts, tout comme des prélats et dignitaires français qui s’intéressent aux créations florentines ou romaines. Les œuvres voyagent, tels les manuscrits enluminés par Giovanni Bellini qui parviennent à la cour d’Anjou-Provence, ou les artistes, à l’image du sculpteur Francesco Laurana.

« Une personnalité résume à elle seule les ambitions et les aspirations diverses qui traversent ce règne-pivot. […] Le Tourangeau Jean Fouquet est sans conteste le plus grand artiste du XVe siècle français. »

Leurs équivalents français en prennent connaissance et intègrent, très progressivement, ce langage all’antica à leur production. Une personnalité résume à elle seule les ambitions et les aspirations diverses qui traversent ce règne-pivot. Né vers 1420 et mort avant 1481, le Tourangeau Jean Fouquet est sans conteste le plus grand artiste du XVe siècle français. Polyvalent, il est peintre et enlumineur, pratique la peinture sur émail ou sur verre ou donne des cartons de tapisseries. On ignore malheureusement tout de sa formation avant son voyage à Rome entre 1443 et 1446, déterminant. Il travaille pour Charles VII et met surtout ses pinceaux au service de son entourage de commanditaires d’avant-garde, comme le trésorier de France Étienne Chevalier pour lequel il peint le fameux Diptyque de Melun, sur le cadre duquel Fouquet se représente pour la première fois en personne, ou un fabuleux livre d’heures aujourd’hui démembré. Il opère une synthèse personnelle entre l’Ars nova flamand et la première Renaissance italienne, qu’on ne saurait réduire à une simple ouverture à des influences exogènes. À l’image de cet immense peintre, placé au sommet de l’exposition du musée de Cluny, le royaume de Charles VII cherche et trouve sa propre modernité artistique.

Jean Fouquet, Autoportrait en médaillon, Tours, vers 1452-1455. Émail et camaïeu d’or sur cuivre, D. 7,5 et 7,2 cm. Paris, musée du Louvre, département des Objets d’art.

Jean Fouquet, Autoportrait en médaillon, Tours, vers 1452-1455. Émail et camaïeu d’or sur cuivre, D. 7,5 et 7,2 cm. Paris, musée du Louvre, département des Objets d’art. © RMN-Grand Palais (musée du Louvre) / Stéphane Maréchalle

« Les arts en France sous Charles VII. 1422-1461 », du 12 mars au 16 juin 2024 au musée de Cluny – musée national du Moyen Âge, 28 rue du Sommerard, 75005 Paris. Tél. 01 53 73 78 00. www.musee-moyenage.fr
Commissariat : Séverine Lepape, Maxence Hermant, Sophie Lagabrielle et Mathieu Deldicque

À lire :
Catalogue, coédition RMN-Grand Palais / musée de Cluny, 320 p., 45 €.
Dossiers de l’Art n° 316, 80 p., 11 €.
Christian Heck, Le Retable de l’Annonciation d’Aix. Récit, prophétie et accomplissement dans l’art de la fin du Moyen Âge, éditions Faton, 2024, 208 p., 29 €. À commander sur www.faton.fr